Phares d’Asie Centrale
Durée
18 jours
À partir de
3 960 €/pers
Jour 1 PARIS - TACHKENT
Vol de nuit vers Tachkent.
Jour 2 TACHKENT
Installation à l’hôtel Miran International. Chambres à disposition dès votre arrivée. Repos dans la matinée. Dans l’après-midi, première découverte de Tachkent : visite du musée des Arts Appliqués, dans l’ancien palais du diplomate Polovtsev transformé en musée.
Jour 3 TACHKENT - NOUKOUS
Transfert à l’aéroport et vol pour Noukous. Installation à l’hôtel Jipek Joli (chambres de catégorie dite « de luxe »…). Repos. Noukous est la capitale du Karakalpakistan, une ville moderne perdue aux abords des sables du désert Kyzylkum et à présent si loin de la mer d’Aral évanouie. Nous y visiterons l’incroyable musée Savitsky riche de sa collection de peintures d’avant-garde russe (années 20 et 30). La collection rassemblée est impressionnante, enrichie par un éventail d’objets d’art populaire et d’icônes russes.
Jour 4 NOUKOUS - LES KALAS DU KHOREZM - KHIVA
En aval de l’Amou-Daria – l’Oxus de l’Antiquité -, s’établit l’ancien Etat de Khorezm dès le VIe s. avant notre ère. Parmi les nombreux monuments mis à jour dans la région de Ellikkala et de Karakalpakstan, se dressent les ruines des forteresses d’Ayaz-Kala et de Toprak-Kala, « la forteresse de glaise » surplombant le désert, qui connut son apogée entre le Ier s. av. J.C. et le IVe s. La plus grande partie du palais se composait de halls et de salles de cérémonie. Elles furent bien évidemment ravagées en 1220 par Gengis Khan… et laissées au silence d’un désert ingrat. Déjeuner sous une yourte (touristique…) au pied de forteresse Ayaz-Kala, et arrivée à Khiva dans le courant de l’après-midi. Installation à l’hôtel. Fin de journée libre à la découverte spontanée de la délicieuse oasis surgie du désert.
Jour 5 KHIVA
Journée consacrée à la plus isolée et résistante des oasis d’une Route de la soie tout particulièrement parcourue, une cité aujourd’hui merveilleusement restaurée, éclatant de ses céramiques glacées et protégée dans son enceinte de puissantes murailles. Au détour des ruelles de cette ville au charme indicible se dévoilent mosquées, madrasas, mausolées ou autres caravansérails, autant de monuments imposants et prestigieux. Le minaret tronqué du Kalta Minor dresse vers le ciel le savant canevas de ses céramiques à dominantes bleues, la mosquée Djuma s’appuie sur ses 218 colonnes de bois dont plusieurs fort anciennes et finement décorées, tandis que le palais de Tach Khaouli (et particulièrement son harem) bâti au XIXe siècle, reflète bien l’opulence et l’extravagance des potentats d’alors.
Jour 6 KHIVA
Journée consacrée à la plus isolée et résistante des oasis d’une Route de la soie tout particulièrement parcourue, une cité aujourd’hui merveilleusement restaurée, éclatant de ses céramiques glacées et protégée dans son enceinte de puissantes murailles. Au détour des ruelles de cette ville au charme indicible se dévoilent mosquées, madrasas, mausolées ou autres caravansérails, autant de monuments imposants et prestigieux. ?Le minaret tronqué du Kalta Minor dresse vers le ciel le savant canevas de ses céramiques à dominantes bleues, la mosquée Djuma s’appuie sur ses 218 colonnes de bois dont plusieurs fort anciennes et finement décorées, tandis que le palais de Tach Khaouli (et particulièrement son harem) bâti au XIXe siècle, reflète bien l’opulence et l’extravagance des potentats d’alors.
Jour 7 KHIVA - KOUNYA OURGUENCTH - DACHOGOUZ - ACHKHABAD
Route vers la douane de Dachogouz, formalités de passage de la frontière, changement de véhicule, rencontre avec votre guide turkmène (les guides ouzbeks n’ont pas droit d’office au Turkménistan) et transfert immédiat à Kounya Ourguentch, distante d’une centaine de kilomètres. Visite de l’ancienne capitale du royaume de Khorezm : les mausolées de Fekhet din Rahzi et de Najem din Koubra, né à Khiva, célèbre philosophe et mystique du XIIe siècle, qui enseigna en Egypte, en Perse et en Irak et opposa une résistance héroïque aux Mongols. Passage devant le minaret de Koutloug Timour vers 1320, unique vestige de la grande mosquée d’Ourguentch. Décorée de bandes en brique et de quelques céramiques turquoise, cette tour de 64 m est l’un des plus hauts minarets d’Asie Centrale. Découverte du mausolée du Sultan Ali et de Tourebek Khanym qui reste un mystère car on ignore qui y repose. Le mausolée de Tekesh, conquérant du Khorezm au XIIIe s. mettra un terme à nos visites. Transfert à l’aéroport de Dachogouz pour emprunter un vol vers Achkhabad. Arrivée à Achkhabad, capitale du Turkménistan. Installation à l’hôtel Grand Turkmen ou similaire.
Jour 8 ACHKHABAD - NISA
L’ancien président du Turkménistan récemment décédé n’en finissait pas d’ériger de colossales statues à sa gloire et de multiplier les immenses « places de l’Indépendance » au fil des ans… Visite du musée national d’Histoire qui expose de nombreux témoignages archéologiques et dans l’après-midi, route vers Nicée (12 km à l’ouest d’Achkhabad). Visite de l’antique Nicée (Nisa), en son temps capitale des Parthes : découverte des vestiges du palais et d’un curieux temple circulaire. Retour à Achkhabad. Nuit à l’hôtel Grand Turkmen 4* ou similaire.
Jour 9 NISA - MARY
Vol pour Mary et à une trentaine de kilomètres de là, découverte de Merv, une autre « perle de l’Orient » à l’instar de Samarcande. Deuxième cité de l’islam après Bagdad entre les VIIe et XIIIe s. et qui connut son apogée sous le sultan seldjoukide Sanjar au XIIe s. Il y a bien longtemps, le fleuve Mourghab qui traversait le désert aride changeait souvent de cours, et les peuplades qui s’alimentaient de ce fleuve furent obligés de le suivre pour se ravitailler. C’est ainsi qu’à chaque déménagement, ils construisaient des forteresses dont la première fut « Erk Kala », datant du VIe s. av. J.C. On compte cinq sites similaires à Merv dont on visitera les vestiges les plus éloquents : Erk Kala (Alexandria), Gyaour Kala, Sultan Kala, Abdoulakhan Kala, Bayramkhan Kala, édifiés de façon successive : la construction se fait toujours sur la précédente fondation. Ce type d’architecture caractéristique à Merv nous permet de comprendre le chemin de son développement et ses mouvements. De retour à Mary, visite du musée historique avant de passer la nuit à l’hôtel Margoush 3*.
Jour 10 TURKEMENABAT - FARAB - BOUKHARA
Départ pour Farab, passage de la frontière entre le Turkménistan et l’Ouzbékistan et arrivée en fin d’après-midi à Boukhara.
Installation à l’hôtel Asia. Note : le passage de la frontière aura lieu au coeur de la journée, en plein soleil. Il vous faudra marcher avec vos bagages sur un kilomètre environ. Nous ne pouvons garantir des porteurs à l’avance et il faut donc s’attendre à un épisode un peu pénible au coeur de ce voyage. Prévoir dans tous les cas des bagages à roulettes et une excellente protection solaire (chapeau, chèche…). Située dans la vallée de Zeravshan, Boukhara garde toujours son charme authentique qui nous rappelle qu’elle fut l’une des plus importantes villes de la Route de la Soie, où tous les commerçants se précipitaient pour vendre tapis et bijoux. Par ailleurs, et bien qu’elle ne fut pas le berceau fondateur de l’islam, Boukhara abrita le principal foyer du développement musulman en son temps, alors qu’elle abritait des centaines d’écoles coraniques et tout autant de mosquées ou de tombeaux de saints. Nombre de ces témoignages du rayonnement de l’islam des Xe au XVIe s. seront à l’ordre de nos visites. Nuit à l’hôtel.
Jour 11 BOUKHARA
Durant la première journée, visite très complète de la ville, l’une des plus anciennes cités d’Asie centrale. Sa longue évolution architecturale, samanide, seldjoukide, timouride puis cheybanide nous a laissé cet océan de coupoles turquoise, de minarets effilés, de madrasas, de mausolées et de mosquées aux monumentales façades de céramiques déclinant tous les tons de bleu. Ainsi se dressent la citadelle de l’Ark (autrefois résidence de l’Emir), le délicat mausolée d’Ismaïl Samani en briques cuites et celui deTcheshma Ayoub, la « source de Job » l’époustouflante mosquée Kalian que surveille un imposant minaret, et la madrasa d’Oulough Beg. Le Tok Sarrafon (marché des changeurs) et le Tok Telpakfourouchon (marché des chapeliers), qui abritent aujourd’hui des boutiques d’artisanat, la curieuse entrée de la petite madrasa de Tchor Minor et le complexe de la pièce d’eau de Liab-i-Khaouz feront aussi partie de nos visites. Une demi-journée de flânerie dans cette oasis viendra parachever notre séjour à Boukhara que tant de cultures successives vinrent marquer de leur empreinte. L’une de vos deux soirées sera animée par un spectacle folklorique de jolie facture dans la madrasa Nodir Divan Beguim, transformée en haut-lieu de commerce et d’artisanat. Durant la deuxième matinée de votre séjour, une excursion à l’extérieur de la ville nous mènera à la résidence d’été des derniers émirs de Boukhara avant leur reddition finale, puis sur le vivant lieu de pèlerinage Bahouvuddin Naqshbandi où le saint soufi est vénéré parmi tous. Abritant deux antiques mosquées, un délicat minaret et le mausolée de Naqshbandi, le complexe est l’un des plus sacrés, des plus sereins et des plus auréolés du monde islamique. L’occasion pour nous d’aborder l’univers du soufisme, incarnant l’essence panthéiste de la religion et de la philosophie islamiques qui a absorbé le néoplatonisme, le judaïsme, le christianisme, le zoroastrisme et le bouddhisme.
Jour 12 BOUKHARA
Durant la première journée, visite très complète de la ville, l’une des plus anciennes cités d’Asie centrale. Sa longue évolution architecturale, samanide, seldjoukide, timouride puis cheybanide nous a laissé cet océan de coupoles turquoise, de minarets effilés, de madrasas, de mausolées et de mosquées aux monumentales façades de céramiques déclinant tous les tons de bleu. Ainsi se dressent la citadelle de l’Ark (autrefois résidence de l’Emir), le délicat mausolée d’Ismaïl Samani en briques cuites et celui deTcheshma Ayoub, la « source de Job » l’époustouflante mosquée Kalian que surveille un imposant minaret, et la madrasa d’Oulough Beg. Le Tok Sarrafon (marché des changeurs) et le Tok Telpakfourouchon (marché des chapeliers), qui abritent aujourd’hui des boutiques d’artisanat, la curieuse entrée de la petite madrasa de Tchor Minor et le complexe de la pièce d’eau de Liab-i-Khaouz feront aussi partie de nos visites. Une demi-journée de flânerie dans cette oasis viendra parachever notre séjour à Boukhara que tant de cultures successives vinrent marquer de leur empreinte. L’une de vos deux soirées sera animée par un spectacle folklorique de jolie facture dans la madrasa Nodir Divan Beguim, transformée en haut-lieu de commerce et d’artisanat. Durant la deuxième matinée de votre séjour, une excursion à l’extérieur de la ville nous mènera à la résidence d’été des derniers émirs de Boukhara avant leur reddition finale, puis sur le vivant lieu de pèlerinage Bahouvuddin Naqshbandi où le saint soufi est vénéré parmi tous. Abritant deux antiques mosquées, un délicat minaret et le mausolée de Naqshbandi, le complexe est l’un des plus sacrés, des plus sereins et des plus auréolés du monde islamique. L’occasion pour nous d’aborder l’univers du soufisme, incarnant l’essence panthéiste de la religion et de la philosophie islamiques qui a absorbé le néoplatonisme, le judaïsme, le christianisme, le zoroastrisme et le bouddhisme.
Jour 13 BOUKHARA - SAMARCANDE
Départ pour Samarcande en faisant halte à Guijduvan. Abdullah Narzullaiev est potier de son état et perpétue cet art, noble entre tous, de la céramique. Poursuivant notre route vers Samarcande, nous ferons halte au mausolée de l’imam Al Bukharyi, un autre lieu de culte qui redonne vie à la religion musulmane dans un pays où elle fut quasiment éradiquée durant 8 décennies. Arrivée à Samarcande et installation à l’hôtel Grand Samarcande Superior pour 4 nuits (ou similaire).
Jour 14 SAMARCANDE
Samarcande, un nom magique et une ville presque mythique qui fascine. Contemporaine de Babylone et de Thèbes, la » Marakanda » des Grecs est l’une des plus anciennes villes du monde puisqu’elle compte plus de 4000 ans d’histoire. Après avoir été rasé par l’impitoyable Gengis Khan, elle a connu une période florissante au XIVe s. quand l’empereur Tamerlan en fit » la Perle d’Orient » : une cité exceptionnelle, couverte de palais, de mosquées monumentales et de madrasas, tous recouverts de leurs parures de faïences turquoise ou indigo. Principale ville de l’antique Sogdiane dont Pendjikent était la vassale, Samarcande fut LA plaque tournante du commerce sur la Route de la soie. La ville rayonne toujours en azur, cobalt et jade, une symphonie bleutée perçant les murs des madrasas, mosquées et autres mausolées pour s’envoler en un bouquet de céramiques et de majoliques vers un ciel céruléen, comme si les architectes voulaient que tous ces monuments cultuels soient d’emblée reliés au divin. Ici, la science fit un pas considérable : astronomie, médecine et algèbre connaîtront des progrès immenses, sous l’égide de savants que l’histoire portera à la postérité : Oulough Beg, Avicenne, Al Khawrazimi, Avéroès, autant de noms qui firent avancer la connaissance du monde. On y admire aujourd’hui les magistrales façades des medersas de la place du Réghistan, cette imposante » place des sables » qui fut le centre de l’empire timouride, une symphonie de faïences éblouissantes, tout autant que la gigantesque mosquée de Bibi Khanum, le merveilleux ensemble de mausolées de Shah-i-Zinda ( » le roi est vivant « )., l’imposant mausolée de Roukhabad et le Gour-Emir. En découvrant l’observatoire d’Oulough Beg, édifié sur la colline de Tai-i-Rassad et dont le sextant géant comptait parmi les instruments les plus performants de son temps, nous évoquerons la fascinante personnalité de ce petit-fils de Tamerlan, prince poète, philosophe et astronome.
Jour 15 SAMARCANDE
Samarcande, un nom magique et une ville presque mythique qui fascine. Contemporaine de Babylone et de Thèbes, la » Marakanda » des Grecs est l’une des plus anciennes villes du monde puisqu’elle compte plus de 4000 ans d’histoire. Après avoir été rasé par l’impitoyable Gengis Khan, elle a connu une période florissante au XIVe s. quand l’empereur Tamerlan en fit » la Perle d’Orient » : une cité exceptionnelle, couverte de palais, de mosquées monumentales et de madrasas, tous recouverts de leurs parures de faïences turquoise ou indigo. Principale ville de l’antique Sogdiane dont Pendjikent était la vassale, Samarcande fut LA plaque tournante du commerce sur la Route de la soie. La ville rayonne toujours en azur, cobalt et jade, une symphonie bleutée perçant les murs des madrasas, mosquées et autres mausolées pour s’envoler en un bouquet de céramiques et de majoliques vers un ciel céruléen, comme si les architectes voulaient que tous ces monuments cultuels soient d’emblée reliés au divin. Ici, la science fit un pas considérable : astronomie, médecine et algèbre connaîtront des progrès immenses, sous l’égide de savants que l’histoire portera à la postérité : Oulough Beg, Avicenne, Al Khawrazimi, Avéroès, autant de noms qui firent avancer la connaissance du monde. On y admire aujourd’hui les magistrales façades des medersas de la place du Réghistan, cette imposante » place des sables » qui fut le centre de l’empire timouride, une symphonie de faïences éblouissantes, tout autant que la gigantesque mosquée de Bibi Khanum, le merveilleux ensemble de mausolées de Shah-i-Zinda ( » le roi est vivant « )., l’imposant mausolée de Roukhabad et le Gour-Emir. En découvrant l’observatoire d’Oulough Beg, édifié sur la colline de Tai-i-Rassad et dont le sextant géant comptait parmi les instruments les plus performants de son temps, nous évoquerons la fascinante personnalité de ce petit-fils de Tamerlan, prince poète, philosophe et astronome.
Jour 16 SAMARCANDE - CHAKR-I-SABZ - SAMARCANDE
Départ vers Chakr-I-Sabz par la route du Sud à travers la steppe. Chakr-I-Sabz, l’ancienne Kech sogdienne située au pied des monts Zeravchan, vit naître Tamerlan en1336, Timour le « boiteux », et fut un des foyers culturels les plus importants d’Orient aux XIVe et XVe s. Le conquérant musulman décida d’édifier Ak Sarai, le Palais « blanc ». Il y adjoignit un mausolée pour abriter sa dépouille ainsi que celle de son fils préféré et rebaptisa le village de Kech en Chakr-I-Sabz « la cité verte ». Visite de la ville : les vestiges du Palais Ak Sarai dont il subsiste l’immense porche d’entrée aux superbes faïences, la mosquée Kok Guymbaz (1436) ainsi appelée en raison de son dôme bleu, de Khazret Imam et du mausolée Gumbazi Seidan.
Jour 17 SAMARCANDE - TRAIN POUR TACHKENT
Journée libre. Dans le courant de l’après-midi, transfert à la gare, et train rapide pour Tachkent (2h10 de trajet). Transfert à l’hôtel Miran International ou similaire.
Jour 18 TACHKENT - PARIS
Visite de Tachkent en flânant dans son vieux bazar et en faisant halte aux rares monuments dignes d’intérêt de la ville et transfert à l’aéroport en tout début d’après-midi. Envol pour Paris.
Le prix comprend
Transport aérien en classe économique
Minibus en Ouzbékistan et au Turkménistan
Pension complète hors boissons
Hôtels de bon et moyen confort.
Le prix ne comprend pas
les dépenses personnelles
Les activités, visites et excursions en option
Les assurances
Hébergement