Douceurs et contrastes du Caucase
Durée
12 jours
À partir de
2 140 €/pers
Jour 1 PARIS - TBILISSI
Envol Tbilissi à bord de lignes régulières. Nuit à l’hôtel Ambassadori (4*) ou similaire.
Jour 2 TBILISSI
De son véritable nom Tphilis-Kalaki, la » ville chaude « , Tbilissi demeure le joyau architectural admiré par Alexandre Dumas ou Pouchkine, la cité des bains réputée depuis l’Antiquité et protégée par des montagnes qui laissent la rivière Mtkvari s’y frayer un passage. C’est en partie à pied que nous en découvrirons le patrimoine.
Jour 3 TBILISSI - ALAVERDI - GREMI - TELAVI
Isolée dans la plaine, la cathédrale d’Alaverdi est un monument majeur de la Géorgie, l’un des piliers symboliques religieux du pays. Après avoir apprécié la visite de la citadelle de Grémi, nous irons partager un repas traditionnel dans une famille qui nous accueillera également pour la nuit.
Jour 4 TELAVI - TBILISSI - MTSKHETA - ANANOURI - GOUDAOURI - KAZBEGUI
Départ matinal pour Tbilissi et à quelques encablures de là, l’antique capitale de Mtskheta semble pourtant isolée dans la montagne, lovée entre Grand et Petit Caucase, point stratégique de la Transcaucasie. Elle est l’âme spirituelle de la Géorgie, avec notamment le monastère de Jvari et la cathédrale de Svetiskhoveli. Voici ensuite qu’apparaissent les sommets du Grand Caucase vers lesquels file la » Route militaire « , unique percée naturelle permettant de traverser la chaîne de montagne du Nord au Sud. Après un arrêt au complexe fortifié d’Ananouri qui symbolise à lui seul le raffinement de l’art religieux et la rigueur de l’appareil défensif géorgien, nous gagnerons Goudaouri, à quelques 2 200 m. d’altitude. La fin de l’après-midi au coeur du Grand Caucase nous mènera vers le col de Jvari planté de sa légendaire croix rappelant le considérable David le Reconstructeur, tandis que le village de Kazbegui nous accueillera pour la nuit (hôtel 3 – 4*).
Jour 5 KAZBEGUI - OUPLITSIKHE - KOUTAISSI
Face à nous l’émouvante petite église de Tsminda Saméba que l’on atteint après une petite randonnée d’une heure trente demeure la fière gardienne du mont Kazbek (5 047 m.), isolée telle une vigie sur son promontoire (possibilité d’emprunter des taxis moyennant environ 15 euros à régler sur place). Poursuite de notre route à travers la terre natale de Staline pour gagner Gori et Ouplitsikhé, une cité troglodyte qui se développa vers le début du premier millénaire avant J.C. Distante d’environ deux heures, Koutaïssi doit sa réputation à bien des mythes : capitale de la Colchide, elle connut en d’autres temps Jason et les Argonautes ou bien Prométhée enchaîné et dévoré par un vautour. L’ensemble monastique de Guélati ouvrant sur un ravissant panorama justifie cette halte au cours de laquelle nous serons accueillis dans une confortable maison d’hôtes pour la nuit.
Jour 6 KOUTAISSI - MESTIA
Si les villes ont connu le métissage des siècles, campagnes et montagnes sont restées ancrées dans leurs traditions d’origine, du temps où les royaumes foisonnaient d’une vallée à l’autre. Ainsi en va-t-il tout particulièrement de la Svanétie où nous passerons les deux jours qui viennent. A une altitude de 1 500 m., Mestia est la porte d’entrée de la terre la plus haute habitée d’Europe, une terre sauvage et désolée, là où l’on a précieusement conservé icônes et autres reliques. Ce sont d’ailleurs d’emblée ces tours médiévales qui retiennent l’attention, solides donjons de parfois cinq étages qui préviennent d’une offensive ennemie en ces terres qui connurent tant d’envahisseurs, bien que la région ne fut jamais conquise. Dîner et nuit chez l’habitant.
Jour 7 MESTIA - OUCHGOULI - MESTIA
C’est aujourd’hui la Svanétie la plus sauvage qui va s’offrir au regard. A bord de véhicules toutterrain, nous allons gagner de l’altitude pour arriver dans la haute vallée d’Ouchgouli, érigeant ses hautes tours défensives au pied du mont Chakara. On dit que c’est le village habité le plus haut d’Europe, peuplé de rudes svanes au sourire aussi rare que les jours de canicule. Une église du XIIIe s. est figée là, étonnante de sobriété dans ce décor grandiose.
Jour 8 MESTIA - ZOUGDIDI - POTI
Perdu dans les alpages, le musée de Mestia est digne d’intérêt et expose de belles reliques du Moyen-âge, apothéose du développement culturel géorgien. Après avoir pleinement profité des amples paysages de Svanétie, descente sur Zougdidi, ou douceur et nonchalance tranchent avec la rudesse des montagnes que nous venons de quitter. Visite du palais des Dadiani, dernier coup d’oeil à l’imposante chaîne du Caucase et ce sont les côtes de la mer Noire qui se dessinent, au-delà de quelques luxuriantes montagnes à la végétation abondante. Nuit à l’hôtel dans la région de Poti ou à Poti même, important port sur la mer Noire.
A noter : Durant les mois d’été, il ne sera pas possible de loger dans la région de Poti et qu’il faudra alors passer la nuit à Koutaïssi.
Jour 9 POTI - BATOUMI
Non loin de là, Batoumi est le » Nice » géorgien, dotée de plages qui attirent les Tbilissiens en masse durant l’été. Une étape agréable pour apprécier la douceur du climat et le charme suranné de la seule grande station balnéaire du pays. L’après-midi sera laissée libre pour que chacun profite à loisir de cette station en plein essor dont nombre de façades de la » belle époque russe » sont restaurées, tandis que les casinos attirent les voisins turcs privés de jeu en leur pays et qu’une ravissante promenade aménagée longe la mer Noire (baignade possible). Nuit à l’hôtel Sheraton ou similaire.
Jour 10 BATOUMI - AKHALTSIKE
Route pour le Petit Caucase et Akhaltsike, cité quelque peu désolée qui vit naître non loin de là les parents d’un certain Charles Aznavour. Une étape nécessaire pour aborder le lendemain une région insolite et inattendue. Une partie de la vieille ville vient d’être reconstruite à l’identique, mais c’est avant tout la fin de la journée qui nous ravira en faisant halte au ravissant monastère de Sapara, fondu dans la végétation qui, de loin, ne laisse apparaître que quelques toits et autres clochers. Chaleureux accueil chez l’habitant pour le dîner et la nuit.
Jour 11 AKHALTSIKE - VARDZIA - AKHALKHALAKI - TBILISSI
Reprenant le cap au Sud, nous pénétrons l’univers plus austère de la Djavakhétie, peuplé autant d’Arméniens que de Géorgiens, haut plateau volcanique où la végétation est moins généreuse. C’est pourtant sur ces terres un peu ingrates que se développa l’invraisemblable cité de Vardzia, magnifique ville troglodyte de la reine Tamar. A son apogée, au début du XIIIe s. la ville étagée sur 13 niveaux comptait 50 000 habitants, un ensemble monastique et nombre d’églises reliées par des tunnels. Retour à Tbilissi en traversant des terres volcaniques, pauvres et reculées qui déploient de fantastiques panoramas. Quelques forteresses du Moyen-âge jouent les sentinelles sur leurs pitons rocheux, les montagnes giflées par les vents se dénudent pour mieux parer des lacs d’un bleu métallique, univers improbable si près de la riante et fertile Tbilissi que l’on retrouve en toute fin de journée.
Jour 12 TBILISSI - PARIS
Envol pour Paris à bord de lignes régulières.
Le prix comprend
Transport aérien en classe économique
Minibus
Pension complète hors boissons
Hôtels de bonne et très bonne catégorie
Nuits confortables chez l’habitant..
Le prix ne comprend pas
les dépenses personnelles
Les activités, visites et excursions en option
Les assurances
Hébergement